Mon histoire

Bonjour !

Moi, c’est Isabelle. Voulez-vous que nous fassions un peu plus ample connaissance ? Allez, je commence.

Métier de base : informaticienne

Après des études primaires et secondaires en Seine-Saint-Denis, j’ai passé cinq ans sur les bancs des amphis de l’université. Deux ans à Pierre et Marie Curie (Paris 6) d’abord, à faire des maths, de la physique et de la chimie à haute dose. Avec une petite option, quelques heures par semaine : informatique. Ça m’a tout de suite plu, imaginer comment s’y prendre pour réaliser quelque chose, puis le construire, le voir évoluer sous mes yeux. Changement de fac et direction Dauphine (Paris 9) pour trois ans d’informatique appliquée aux entreprises (ce qui veut dire avec un peu de droit, de compta, de gestion financière). Bac+5 en poche, je suis entrée dans la banque au lion, celui des podiums du tour de France. J’y ai passé 16 ans, essentiellement en tant que manager d’entités appartenant aux trois grands domaines de l’informatique (études, système, production), glissant de plus en plus de la technique vers la gestion humaine.

Place à la création d’entreprise : Optalys

Je passais mes journées en réunion. Comité qualité, comité sécurité, comité d’arbitrage budgétaire… La créativité qui me plaisait dans le développement, la conception de projets n’était plus au rendez-vous. Avec en plus des plans d’économie permanents qui ne nous permettaient plus de faire les choses correctement (et ça, ça n’a pas changé, n’est-ce pas ?). Alors fin 2003, bye bye le lion et bonjour ma petite entreprise ! Un peu de compta, fiscalité, juridique, administratif pour la créer et la gérer, et des missions de conseil en informatique et management pour la faire vivre. Et au passage avoir davantage de liberté pour organiser mes journées avec mes trois enfants. Cool.

Une évolution progressive vers l’humain

J’aimais bien la partie du management qui consistait à écouter, conseiller, faire grandir les collaborateurs. Les missions de conseil que j’effectuais concernaient toujours des transformations d’entreprise. Avec la conduite du changement humain qui va avec. Alors après les machines, je me suis de plus en plus intéressée à l’humain. En parallèle de mes interventions, je me suis formée au métier de coach professionnel. Et j’ai découvert la vastitude du champ du développement personnel. Se sont enchainées diverses formations, avec certification pour certaines : PNL, analyse transactionnelle, approche systémique, Process Communication®, MBTI®, Strong®, méditation de pleine conscience. Je me suis également formée au bilan de compétences. Mais comme je voulais comprendre un peu plus ce qu’il y avait derrière tout ça, et bien que les bancs des amphis ne m’aient pas tellement manqué, direction la fac de nouveau (Paris 8), jusqu’à obtenir une licence de psychologie.

Un travail gratifiant auprès des étudiants

J’ai eu envie d’utiliser ces connaissances pour épauler les jeunes. Avec des consultations d’orientation professionnelle et d’entrainement aux oraux et aux entretiens d’embauche à mon cabinet, ou en tant qu’animatrice d’ateliers sur les types de personnalité, l’orientation, la constitution de CV et l’entrainement aux entretiens d’embauche à l’école des Mines de Paris. Puis j’ai eu l’opportunité d’élargir mon action auprès des étudiants en créant et dispensant des cours à des étudiants de Master 2 à l’université Paris-Est Créteil. J’ai réfléchi à ce qui me semblait le plus leur manquer pour être efficaces professionnellement et à l’aise dans leur futur emploi et j’ai construit des éléments théoriques et des exercices pratiques pour les accompagner au mieux. Des moments privilégiés, un public qui me touche. Avec cependant l’envie de partager ces formations avec d’autres personnes, en sous-traitance d’organismes de formation professionnelle. 

Un fil rouge : l’écriture

Vous allez me dire : quel rapport avec la rédaction ? Eh bien écrire a toujours été ma passion. Lorsque mon premier article a été publié dans un journal municipal, je devais avoir une quinzaine d’années. La classe de première a été un régal, ponctuée de grands échanges avec ma prof de français sur les intentions d’Éluard, Aragon ou Mallarmé dans tel ou tel poème. Rédiger des notes de service, j’adorais ça ! Même si c’était pour expliquer un truc technique pas forcément passionnant. Régulièrement des collègues me demandaient de rédiger un discours pour un départ ou un anniversaire. Même les reportings trouvaient grâce à mes yeux, du moment qu’il fallait manier les mots. Alors les documents stratégiques… du petit lait. Et puis je me suis mise plus sérieusement aux techniques d’écritures, je me suis formée en m’essayant à tous types de textes, théâtre, poésie, document technique, roman, résumé, essai, articles de blog… D’ailleurs j’en ai créé un. Blog. Puis deux. Pour déposer mes textes. Et comme ça m’amusait, je les ai développés avec mes petites mains et mon clavier. Et puis j’ai écrit et publié un roman. Écrire sur la durée, faire vivre des personnages, un autre challenge. Passionnant.

En conclusion : vive le « slashing » !

Donc là, vous cherchez une cohérence : informatique, rédaction professionnelle, correction, écriture, enseignement, formation, accompagnement… Eh bien moi aussi ! Pas évident… Alors j’ai arrêté de chercher et décidé de faire ce qui me permet d’être heureuse dans mon travail : à mon bureau, je rédige, je corrige. Assise sur un rocher breton ou sur un banc francilien, je créée des histoires dans ma tête puis je rentre à la maison leur donner vie sur le clavier. À l’université ou à l’école, je passe de super moments avec les étudiants. Dans une salle de formation, je rencontre plein de gens différents. Il paraît qu’on appelle ça le « slashing ». Donc je le dis haut et fort : « vive le slashing ! »

Bon, voilà un petit moyen résumé de mon histoire. Et vous, alors ? Allez, c’est votre tour, je vous écoute !